
Qu'il est bon de se replonger dans les mots de Marie Pavlenko ! L’autrice est une incontournable du rayon ado, ses romans s’y détachent comme des pépites illuminant les étagères de leur lumière (quelle belle métaphore 😂). C’est évidemment un roman à conseiller pour toutes celles et ceux qui sont perdues, qui doutent, qui ont peur, qui hésitent, qui reculent, et bien sûr pour celles et ceux qui foncent, qui aiment, qui rient, qui pleurent, bref : pour tout le monde.
Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s'acharne à les dévorer. Mais ce n'est pas le pire, non. Le pire est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d'une inconnue aux longs cheveux bouclés ? Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l'aide, des amis, du courage et beaucoup d'humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.
J’ai aimé la construction du roman, avec les titres des chapitres qui ne sont rien d’autres que de belles références à la pop culture : littérature et musique, Marie Pavlenko pioche dans toutes les œuvres qui lui ont plu. Certaines sont évidentes, d’autres plus mystérieuses, mais c’est génial de les reconnaître ! (et pour les plus curieuxses, l’autrice détaille tout à la fin) D’ailleurs, Je suis ton soleil nous fait aussi (re) découvrir l’histoire de Fantine, Cosette et Jean Valjean qu’on suit au fil de la lecture de Déborah (dont le nom de famille n’est autre que Dantès…). Bref, de beaux clins d’œil aux classiques de la littérature française !
J'ai aimé Je suis ton soleil parce que la relation entre Déborah et ses parents est aussi belle que complexe, aussi douce que rugueuse, aussi tumultueuse qu’apaisante. Parce que l’amour qu’ils se portent n’est pas visible au quotidien, certes, mais il saute aux yeux dès que les complications arrivent. Parce qu’il y a des engueulades, des incompréhensions, des regrets, des silences, et que tout cela n’empêche pas les confidences, la confiance, l’abandon, le pardon. Parce qu’au milieu de toutes les pensées chaotiques d’une adolescente, on comprend parfaitement l’importance de la présence des parents.
J'ai aimé Je suis ton soleil pour les liens d’amitié décrits au creux des pages. Les nouvelles amitiés comme les anciennes. Les moments de rire, de réflexion, d’échanges, de travail, mais aussi de détente et de douce folie. Ces liens qui se tissent, s’effilochent, se refont et se solidifient, s’entrecroisent parfois. Parce que ces relations amicales sont ô combien importantes et si justes de la façon dont Marie Pavlenko les décrit. Le lycée, les cours, le bac et toutes les échéances à venir ne sont pas toujours simples à gérer. Marie Pavlenko remet au cœur de son roman l’importance de l’entraide, l’écoute des professeurs, l’investissement personnel, l’engagement et l’envie. On y croit et on nous aussi envie d’encourager Déborah, de la voir réussir, de s’extraire de son bourbier personnel. Parce que ça fait tout simplement du bien de la voir entourée, épaulée, encouragée.
Enfin, j'ai aimé Je suis ton soleil pour toutes les larmes que ce livre m’a tiré, ainsi que l’extraordinaire baume au cœur que l’histoire m’a apporté. Pour les rires et les gloussements qui m’ont échappé à plusieurs reprises. Pour Isidore, le chien pataud que Déborah réconforte et remplume (ou serait-ce l’inverse ?). Bref, pour la douceur, la justesse, les émotions en pagaille, et l’envie de ne jamais quitter les personnages.
J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce livre à votre tour !
Ma note : 4/5

C'est une auteure que j'aime également beaucoup. J'espère pouvoir lire ce livre bientôt et l'apprécier autant que toi.
RépondreSupprimerTu me donnes envie de replonger dans les romans de l'autrice ♥
RépondreSupprimer