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Quels chiffres ?
35 livres lus, soit plus de 10 000 pages et une moyenne de 120 pages par jours. Et avec presque autant de lectures graphiques que de romans !
11€ de dépensés seulement ! Il faut dire que sur ces 35 lectures, j'en ai emprunté 20 (à mes proches ou à la médiathèque).
8 genres littéraires représentés, avec une très grande majorité de lectures appartenant au contemporain (45% de mes lectures !). Se suivent ensuite les récits fantastiques/fantasy puis le drame.
43% de mes lectures appartiennent à la littérature ado et je suis ravie de retrouver ce lectorat ! J'avais la sensation de le délaisser un peu mais force est de constater qu'on trouve toujours de belles pépites dans ce rayon.
Quelles lectures ?
juin
Que de douceur et de belles lectures avec les bandes dessinées de Lucie Bryon ! C'est ma découverte favorite de juin et je ne cesse de repenser à ces lectures et à quel point l'autrice a réussi à me toucher avec ces histoires simples et chaleureuses. Je ne m'attendais à rien ouvrant Voleuse et le coup de cœur a été immédiat. Bien qu'un peu déstabilisant au début, Happy endings m'a aussi largement convaincue.
Et puis il y a Impénétrable qui est très touchant, rempli de sensibilité et de confiance partagée de la part de l'autrice. On ne se rend pas compte du courage qu'il a dû lui falloir pour écrire et illustrer cette bande dessinée aussi complète que pertinente ! En témoignant ainsi, Alix Garin nous permet aussi de remettre en question certaines normes autour du couple et de la sexualité.
Bon, pour le reste de mes lectures graphiques, permettez moi d'accélérer la cadence : elles sont trop nombreuses pour s'y attarder trop longtemps. Colossale m'intriguait depuis longtemps, on y parle de musculation et de féminité, d'amour et d'amitié, c'est pas trop mal. Clémence en colère m'a perturbée, j'en attendais probablement trop ou du moins je m'en étais fait une image différente de ce qu'il en est réellement - mais c'était quand même intéressant. Les filles en colère aiment les garçons sensibles ne casse pas trois pattes à un canard, en fait j'ai plus apprécié le titre que le contenu je pense. Le second tome de Distress ne m'a pas emballée, je vais arrêter la saga et vendre mes exemplaires (oups, ça semble extrême comme décision je m'en rends compte en l'écrivant !).
Allez, repassons côté romans ! Je suis tellement contente d'avoir retrouvé la plume de Marion Brunet, dont le premier tome de la saga Ilos m'a passionné et fait frissonner. L'autrice a gagné plusieurs prix pour son roman et c'est largement justifié, sa plume est envoûtante, recherchée, captivante. C'est la littérature ado dans toute sa splendeur : des thématiques actuelles et pertinentes, des personnages qui se construisent, et une écriture loin d'être enfantine. J'ai hâte de lire la suite ! Il y a aussi Du côté sauvage qui m'a beaucoup plu. Là encore, la plume de Tiffany McDaniel est reconnaissable et explique en partie le succès de ses romans. C'est un titre dense, dur à lire, crève-cœur, et plus étonnant que ce à quoi je m'attendais.
Déception du côté de Bientôt minuit, pourtant signé Marie Pavlenko. Trop de drames, une conclusion trop décalée par rapport au reste du récit, et pour une fois l'écriture ne m'a pas touchée. Mais cela n'est rien face à la déception apportée par Affronter la nuit ! Ce n'est pas un roman, non : c'est une litanie d'idées couchées sur le papier, à peine développées et surtout pas humanisées. Un gros loupé qui verra pourtant une suite...
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juillet
Juillet, le mois qui sent bon l'été et les vacances qui commencent ! Bon, je n'ai eu qu'une seule semaine de congés, mais j'en ai plus que profité. La preuve avec quatre romans engloutis pendant cette même semaine : d'abord Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été que j'ai dévoré (très touchant, parfois tellement que j'en avais le cœur serré !), puis Haute saison dont la couverture est parfaite pour la saison, mais qui sera vite oublié. J'ai enchaîné avec une lecture plus "sérieuse" puisque j'ai ouvert En bons pères de famille, un essai féministe intéressant, et la semaine s'est terminée sur un livre que m'a prêté ma sœur : The funny thing about love (un bon moment de lecture, mais encore une fois ça ne restera pas dans les annales).
Cela m'a amusé de constater à quel point le Pays Basque peut inspirer les autrices : ce lieu est présent dans le roman de Clara Héraut, de Adèle Bréau, et dans plusieurs titres de Virginie Grimaldi, notamment Une belle vie que j'ai lu cet été. J'avais bon espoir d'apprécier ce titre car les précédents m'avaient moyennement plu... mais rien à faire, je suis encore et toujours déçue par ses écrits. En tout cas, je comprends que ce coin de la France soit présent dans nombre de romans se déroulant en été. La couverture de Les nuits bleues pourrait laisser croire qu'il s'agit aussi d'une histoire au bord de l'eau : pas du tout, Anne-Fleur Multon nous replonge dans les rues du Paris confiné.
Quoi d'autre ? J'ai fini la saga graphique Colossale (grâce à Aurélia, alias Le panda roux qui lit sur Instagram qui m'a prêté ses exemplaires !), mais aussi et surtout l'adaptation en manga/graphique de Fangirl ! Ah, cette saga, cette histoire, ces personnages... rien ne change après toutes ces années, je suis toujours aussi fan (oui, c'était LE moment de glisser ce mot !). Rayon essai féministe, j'ai enfin lu Présentes qui m'a beaucoup plu. Une amie m'a prêté La disparition de Joseph Mengele, dont le style m'a un peu perturbée au départ mais que j'ai aimé aussi !
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août
Août 2025, c’était l’occasion de délester ma PAL de gros pavés !
J’ai pu sortir Tata, le dernier gros bébé de Valérie Perrin qui était là depuis presque un an. Ma mère et une collègue l’avaient déjà lu, il était temps que je me lance ! Le second pavé ou “livre qui commence à prendre la poussière” c’était La réfugiée de Rabih Alameddine. Un livre inconnu au bataillon (de mes réseaux sociaux en tout cas) qu’un ancien collègue m’avait offert dans le cadre d’un père noël secret. Ce n’est clairement pas le genre de lecture vers laquelle je me serais tournée naturellement, mais ce livre étant un cadeau, je ne pouvais pas m’en débarrasser sous prétexte de “je ne l’ai pas vu passer sur Instagram”… (oui oui, on pourrait totalement prendre le temps d’analyser mon rapport à la lecture et l’influence des réseaux !).
Bref, ces deux livres là m’ont plutôt bien plu. Pas des coups de cœur, mais au moins j’ai la satisfaction de les avoir sorti de ma PAL !
Bride est aussi sorti de ma PAL alors que je me le gardais pour “plus tard” ; comprenez par-là que c’est un livre que j’étais certaine d’apprécier (il est écrit par Ali Hazelwood. Je n’ai pas d’autres arguments.) et je ne voulais pas le sortir trop vite par rapport à sa date d’entrée. Finalement, début août, une envie subite de le lire m’a envahie et je n’ai pas résisté.
(décidément, j'ai beaucoup à dire sur mes lectures d'août ! passons à ceux que j'ai emprunté)
Pour une fois, je n'ai pas lu "trop" de romans graphiques (j'entends par là que je n'ai pas sauté sur n'importe quel livre à la médiathèque) et du coup ceux que j'ai soigneusement choisi de lire m'ont BEAUCOUP plu. Après en avoir tant entendu parler, j'ai lu Lightfall (dont je lirai probablement la suite), puis l'adaptation touchante de Oscar et la dame rose que j'avais repéré en début d'année, tout comme le doux et sensible Sybilline, tout en noir et blanc. Un dernier pour la route, qui mêle féminisme et mythologie : L'oeil de la Gorgone, dont la relecture était plus que pertinente ! J'aurais pu adorer ce livre... mais je dois bien avouer avoir eu beaucoup de mal avec les couleurs et la mise page.
Impossible de ne pas parler non plus des deux romans de littérature ado/YA que j'ai découvert ce mois-ci ! Pour le coup, il s'agit de deux lectures imprévues, croisées au détour d'une virée à la médiathèque. Mais comment résister à What the river knows (plongée dans l'Egypte de 1884 avec moult mystères et découvertes archéologiques) et à Millepertuis (des petites sorcières uniques dont l'histoire fourmille d'idées originales et déborde de joie !) quand ils m'attendaient, seuls sur leur étagère ? Vous conviendrez que je ne pouvais les laisser à leur sort, et j'acquiescerai en affirmant qu'ils vallaient la peine d'être ouverts - en particulier celui de Julia Thévenot.
Enfin, si j'ai royalement ignoré le roman de Marie Pavlenko jusqu'à maintenant... c'est parce qu'il m'a laissé un peu perplexe. L'écriture m'a plu, comme toujours, et le récit m'a touchée, forcément. Mais il y a un mais. Je suis restée sur ma faim, n'ait pas été envahie par les émotions, bref, pas le Marie Pavlenko que j'attendais (je la préfère en littérature ado : cf mes coups de coeur pour 🔗 Je suis ton soleil et 🔗 Un si petit oiseau !).
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