Je pense qu'il n'est même plus nécessaire que je vous présente ce livre. Tout le monde en a entendu parler et presque tout le monde l'a lu ! En ce qui me concerne, j'avais déjà lu ce roman début septembre 2013, avant que la "folie tfios" ne se déclenche, et j'ai maintenant l'impression d'être un peu passée à côté. Mais bon voilà, le film sort le 20 août en France et je ne me souvenais plus exactement de l'histoire et de tous ses détails, alors je me suis replongé dedans.
"Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades.
C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie."
Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé la personnalité d'Hazel. J'ai eu l'impression de la redécouvrir. Heureusement, ce n'est pas une héroïne qui devient exceptionnelle quand elle rencontre l'amour - Hazel Grace Lancaster avait de la répartie, de l'humour et tout ce qu'il faut avant sa rencontre avec Gus. Augustus, tant qu'on en parle, m'avait plu lors de ma première lecture mais cette fois ci, j'ai moins aimé sa manie de vouloir trop bien faire les choses, comme par exemple le pique-nique à thème Amsterdam. Gus reste tout de même un bon personnage bourré d'humour et d'une bonne dose d'auto-dérision. Isaac, le meilleur ami de Gus, est un personnage que j'aurais aimé voir plus souvent, et que l'auteur aurait du plus développer.
Du côté de l'intrigue, ça se gâte : je n'avais plus aucun souvenir à propos de Van Houten et du voyage à Amsterdam (je me demandais sérieusement ce qu'ils fichaient là bas), mais dès que j'ai lu les mots "Une impériale affliction", tout est revenu. Ce voyage donne un peu de peps à l'histoire car même si elle est très prenante, elle reste tout de même assez molle. Comme la dernière fois, je n'ai pas aimé la fin. John Green fait ce qu'il peut pour y mettre un paquet d'émotions mais sans les derniers chapitres, le bouquin aurait été un peu plus touchant : très franchement, je trouve que les derniers chapitres cassent totalement l'ambiance du bouquin et je n'ai même pas lâché ne serais-ce qu'une petite larmichette !
L'écriture de John Green a évolué depuis Qui es-tu Alaska : Nos étoiles contraires est beaucoup plus léger, facile à lire, et en même temps dur et réaliste. Mais j'ai tout de même retrouvé en Hazel et Gus les blagues et phrases bizarres d'Alaska (je vous rassure, cela ajoute un charme au roman). Comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas pleuré et je n'ai pas été très émue mais au contraire, j'ai beaucoup ri, notement dans la fameuse scène de la grotte avec Isaac et Hazel, jouant à un jeu vidéo. J'en pleurais presque ! J'ai vraiment hâte de voir cette scène sur le grand écran.
En bref, Nos étoiles contraires est un roman à lire si l'on veut être "
à la mode" pour connaître cette histoire dont tout le monde parle et surtout, pour voir le film qui sera en salles à la fin août. Les filles comme les garçons apprécieront cette belle histoire sur la vie,
elle vous fera rire et peut-être pleurer. Je sais que mon avis n'est pas l'un des meilleurs sur ce livre mais je vous invite à lire
la chronique de Tom, qui est tombé sous le charme !
Très bon - Bon - Agréable - Moyen - Laborieux
« Je suis tombé amoureuse pendant qu'il lisait,
comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup. »
Éditions : Nathan
Genre : Drame
Parution : 2012