S’il y a bien un roman dont j’ai beaucoup entendu parler, c’est bien celui-ci ! “Changer l’eau des fleurs” a été recommandé par beaucoup de monde, notamment Bulledop (que je suis sur les réseaux et dont je me fie facilement à ses avis) mais aussi par ma maman, qui l’a adoré ! Pendant le confinement, je suis donc allée piocher dans sa bibliothèque, mais j’ai malheureusement bien moins apprécié ce livre que la majorité.
Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.
C’est assez difficile de mettre les mots sur ce qui ne m’a pas plu, ou ce qui a fait que je n’ai pas accroché. En effet, “Changer l’eau des fleurs” présente plusieurs éléments que j’aime retrouver lors de mes lectures ! Le livre se lit rapidement, les personnages sont relativement attachants et l’autrice sait nous donner envie de tourner les pages sans s’arrêter : la narration oscille entre passé et présent, ce qui ajoute une dimension mystérieuse à l’intrigue. Cela n’a toutefois pas été suffisant pour me faire apprécier ce roman.
Ceux qui ont lu ce roman s’étonnent peut-être de me voir rester de marbre face à l’histoire imaginée par Valérie Perrin. Qu’on soit clairs : je n’affirme pas qu’elle n’a rien de touchant ! A vrai dire, j’ai rapidement compris quel était le bouleversement qui avait changé la vie de Violette, la narratrice : j’ai donc été moins émue puisque je m’attendais totalement au déroulement de l’histoire.
"Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis."
J’ai également eu du mal avec tous les passages “philosophiques” ou “moralisateurs” disséminés au fil du roman, qui abordent les thèmes comme la reconstruction ou le deuil. Je comprends totalement que les lecteurs soient touchés par ces discours, mais ce n’est tout simplement pas mon cas. Et il se trouve que ces passages sont récurrents et abondants… Du coup, ils ont fini par avoir raison de moi !
Bref, “Changer l’eau des fleurs” est un roman qui n’a pas fonctionné avec moi, mais qui saura toucher et faire voyager nombre de personnes. Les pages défilent vite aux côté de ces personnages très doux. C’est certainement un “livre qui fait du bien”, ou qui j’espère, vous en fera !
Ma note : 3/5
Perso, je n'avais pas aimé plus que ça son autre roman, pourtant très aimé également… À voir si je me laisse tenter par celui-ci mais ton avis ne m'y encourage pas trop ^^
RépondreSupprimerOui, je me souviens avoir lu ton avis sur les Oubliés du dimanche ! Et d'ailleurs, je le partage, je n'ai pas non plus été touchée.
SupprimerQuant à Changer l'eau des fleurs, tu pourras peut-être lui laisser sa chance dans quelques temps, on ne sait jamais !