Qu’on se le dise tout de suite : je n’ai pas du tout aimé Une braise sous la cendre. Pourtant, il m’intriguait depuis sa sortie en 2015 ! J’aime le titre qui est assez mystérieux, j’aime la couverture (je possède l’ancienne version), et surtout j’ai lu de nombreux avis enthousiastes qui m’ont donné envie de le lire. Cinq ans après, profitant du confinement et que ma petite soeur l’ait dans sa bibliothèque, je m’y plonge enfin. Conclusion : je ressens une sorte de satisfaction de connaître enfin l’histoire, mais celle-ci est vite teintée par ma grande déception !
« Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et t’écraserai. »
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Malheureusement, de nombreux éléments m’ont déplu, à commencer par les personnages. Laia m’a tout particulièrement tapé sur les nerfs avec sa tendance à pleurer toutes les 10 pages, à prendre des décisions plus stupides les unes que les autres, sans compter ses réflexions dénuées de jugeote. Certes, c’est agréable de suivre un personnage qui ne devient pas badass d’un jour à l’autre, mais il y a une limite ! Quant à Elias, s’il est plus agréable à suivre, il n’en reste pas moins un cliché ambulant. Enfin, s’il y a bien une chose qui m’a déçue, c’est de lire que nos deux amis sont évidemment très beaux. Et les autres alors, vous me direz ? Eh bien, l’autrice développe surtout les souffrances qu’ils ont pu vivre : cela m’a plus fait l’effet d’un étalage de douleur qu’autre chose.
"La peur est ton ennemie seulement si tu acceptes qu'elle le soit."
Tournons-nous à présent vers l’histoire. Elles présente des aspects intéressants - notamment les épreuves, qui font penser aux Hunger games - mais ils ne sont pas toujours assez développés. C’est le cas pour les Masks : le concept est original mais finalement pas mis en avant ni exploité comme il aurait pu l’être ! En dehors de ça, le roman se veut captivant : chaque chapitre laisse planer suffisamment de mystère pour donner envie de commencer le suivant. Malheureusement, vers la fin, trop c’est trop ! J’ai bien cru que l’autrice allait faire mourir et ressusciter ses personnages toutes les deux pages. Le suspense est aussi maintenu grâce à l’alternance du point de vue d’Elias et Laia à chaque chapitre - procédé intéressant mais qui souffre parfois de redondance.
Quelques autres points pour vous faire comprendre ma déception. Dans un premier temps, il n’y a pas de carte dans le roman ! C’est peut-être un détail pour vous (mais pour moi ça veut dire beaucoup… heu pardon) mais l’autrice décrit à plusieurs reprises l’empire et ses lieux (villes et prisons) et sans carte, j’ai eu du mal à me repérer dans l’espace. Je regrette également la présence de gros mots, pas toujours nécessaires, qui viennent polluer le récit. Mais le pire concerne la romance : on est face à non pas un triangle amoureux, mais à un quatuor amoureux ! Et puis quoi encore ?!
"Il y a deux sortes de culpabilité. Celle qui te fait sombrer jusqu'à ce que tu ne sois plus bon à rien et celle qui donne une raison d'être à ton âme."
Allez, on termine avec un point positif (parce que oui, il y en a !). J’ai tout de suite été transportée dans l’ambiance aux allures de Moyen-Orient dans laquelle nous plonge Sabaa Tahir. Les couleurs chaudes, les mythes et légendes, la description des villes… Le décor est bien planté. Et on sent une temporalité étrange, entre présent et passé, comme influencée par la Rome Antique (ce qui se ressent surtout au niveau des noms de famille des martiaux !).
Ma note : 2/5
Oh quel dommage ! J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce premier tome ! Et ce que tu relèves comme négatifs, je l'ai beaucoup aimé, comme quoi... ^^'
RépondreSupprimerOutch ! Ce n'est qu'un exemple, mais l'histoire du quatuor amoureux t'a plu ?
SupprimerPareil, j'ai pas du tout aimé cette lecture (je crois même que je l'ai abandonnée)… Personnages insupportables et clichés, romance sans intérêt avec des personnages beaux (et hétéros bien-sûr) : c'est typiquement l'archétype de ce que je n'ai plus envie de voir en littérature YA. Bien-sûr, ça reste mes goûts mais en tout cas, t'es pas la seule à ne pas avoir aimé. 😉
RépondreSupprimerAh ouf, je suis rassurée de voir un avis similaire au mien ! C'est dommage que les aspects intéressants du roman ne soient pas venus gommer tous ces lieux communs.
SupprimerAu moins, ça nous fait une saga de moins à continuer ;)
Ce n'était pas une saga qui me faisait forcément envie, donc je vais passer mon chemin ! :)
RépondreSupprimerEn effet, si de base le roman ne te tente pas, il ne faut pas forcer !
SupprimerOoooh non.... C'est une de mes sagas préférées 😟
RépondreSupprimerMais pour moi, ce fut l'inverse. Je me suis lancée parce que tout le monde en parlait. Je ne pensais pas aimer et au final, j'ai adoré ^^.
J'ai adoré l'univers et les personnages. Je suis tombée amoureuse d'Elias 😍
Mais par contre, je comprends totalement pour la carte parce qu'elle m'a manqué aussi. Le quatuor amoureux aussi est un peu gros.
Les déceptions, ça arrive parfois ! En tout cas c'est chouette si le roman t'a plu :)
SupprimerComme toi, j'aime bien avoir une carte avec ce genre d'univers. Et, d'après mes souvenirs, la romance était aussi un bémol. Autrement, ce début de saga m'avait bien plu.
RépondreSupprimerTu as lu la suite ?
SupprimerJ'avais le premier tome dans ma PAL, mais je ne l'ai pas gardé longtemps, je n'avais plus aussi envie de le lire ; en lisant ton avis je me rends compte que pas mal de petites choses m'auraient dérangés. Dommage, j'aime bien l'ambiance orientale et Rome antique :/
RépondreSupprimerJe suis sûre qu'il existe d'autres romans sur ces thèmes / univers qui te plairont ! :)
SupprimerMa réaction face au titre de la chronique -> :o
RépondreSupprimerAprès, je comprends que tu n'aies pas aimé vu ce que tu en dis. Personnellement c'était un coup de cœur mais le quatuor amoureux et le personnage de Laïa, ouais, je comprends parce que moi j'ai eu ça pour le 2ème tome. C'est pas grave, y'a plein d'autres livres super ! :D
Je ne partage évidemment par le même ressenti que toi sur ce roman, mais je suis quand même contente de voir qu'il t'a plu! :) Comme tu dis, il y a pleiiiin d'autres romans qui nous attendent :D
SupprimerOh mince, il me faisait de l'œil !
RépondreSupprimerMon avis a beau être négatif, c'est un roman qui a été apprécié par de nombreuses personnes ! Du coup, s'il te tente, je t'invite à lui donner une chance, tu rejoindras peut-être les avis majoritaires :)
Supprimer