Après La tresse, que ma petite sœur m'avait prêté pendant l'été 2019 (lire mon avis ici !), je découvre un nouveau roman de Laetitia Colombani, toujours sur les conseils de ma sœur (mais aussi de ma mère ; et c'est à ce moment-là que nous nous sommes aperçues que nous avons ce roman en double !). Je m'y suis donc plongée avec une pointe de curiosité, sans toutefois avoir de grandes espérances.
Brillante avocate, Solène tente de se reconstruire après un burn out. Acceptant une mission bénévole d’écrivain public, elle est envoyée au Palais de la Femme, vaste foyer au cœur de Paris. Les résidentes s’appellent Binta, Sumeya, Cvetana, Salma ou encore la Renée et viennent du monde entier. Lorsqu’elles voient arriver Solène, elles se montrent méfiantes. Solène vacille mais s’acharne bien décidé à trouver sa place auprès de ces femmes aux destins tourmentés...
Un siècle plus tôt, Blanche Peyron œuvre en faveur des démunis. Elle avoué sa vie à l’Armée du Salut et rêve d’offrir un refuge à toutes les exclues de la société. Le chemin est ardu, mais Blanche ne renonce jamais.
Un siècle plus tôt, Blanche Peyron œuvre en faveur des démunis. Elle avoué sa vie à l’Armée du Salut et rêve d’offrir un refuge à toutes les exclues de la société. Le chemin est ardu, mais Blanche ne renonce jamais.
On se glisse très facilement dans ce romans, aux côtés de Solène, ancienne avocate qui tente de se remettre d'une dépression qui a suivi son burn-out. Elle est perdue, ne trouve pas de but à sa vie... Pour en retrouver un, son psychiatre l'incite à se renseigner pour effectuer du bénévolat, et c'est ainsi qu'elle pousse la porte du Palais de la femme et met des visages sur le mot "précarité".
Tout comme La tresse, il m'a été impossible de ne pas être touchée par ce roman et son thème principal : la précarité. D'autant plus que c'est, malheureusement, quelque chose qu'on constate tous les jours : en bas de chez nous, devant les supermarchés, au pied du métro... Laetitia Colombani dépeint plusieurs portraits, plusieurs femmes qui illustrent ce mot. Elle met des prénoms, des couleurs, des histoires, des familles sur ces femmes qui, pour une fois, sont mises en avant. Chaque personnage, chaque situation est différente mais tous sont attachants et inspirants. L'émotion est parfois au rendez-vous, mais pas de place à l'apitoiement : les femmes qu'on rencontre se battent et ne se réduisent pas à l'étiquette qu'on leur colle sur le dos !
Blanche Peyron et le Palais de la femme
En plus de suivre le quotidien du Palais de la femme du 21ème siècle, on assiste également à quelques passages concernant la vie et le combat de Blanche Peyron, qui s'est battue toute sa vie pour une cause en laquelle elle croyait assidument et a donné corps et âme. Je ne connaissais absolument pas cette femme (qui a bel et bien existé !), mais je suis contente d'avoir pu la découvrir. Son histoire est plus qu'inspirante ! Malheureusement, un je-ne-sais-quoi m'a empêché d'apprécier les passages lui étant décernés.
Les victorieuse est un roman qui ne vous laissera pas indemne ! Il m'a beaucoup touchée et parlé, m'a inspirée, m'a fait découvrir des histoires émouvantes et pourtant remplies de forces, d'une détermination sans failles. Toutefois, l'écriture de l'auteure ne m'a fait ni chaud ni froid.
Autant j'ai beaucoup entendu parler de La tresse autant celui-ci, je n'en ai jamais entendu parler... En tout cas, il m'intéresse :)
RépondreSupprimerIl est très sympa! Si tu as aimé La tresse, il n'y a pas de raisons pour que tu n'aimes pas celui-ci.
SupprimerDommage pour le bémol sur l'écriture de l'autrice, mais j'avoue être bien tentée par ses livres. Autant celui-ci que La tresse.
RépondreSupprimerJ'ai une petite préférence pour La tresse, mais ces deux romans sont très bons! Je suis sûre qu'ils peuvent te plaire :)
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