Je lis donc je suis

Quel délice de se plonger dans un roman signé Ali Hazelwood ! C’est la deuxième fois que je tente l’expérience et elle est toujours aussi agréable. Forcément, après ma lecture de “The love hypothesis” - et surtout après avoir adoré la relation entre Olive et Adam - je ne pouvais qu’avoir envie de lire “Love on the brain”. Lorsque l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité : ni une, ni deux, j’ai dévoré le roman !

Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l'équilibre dans un univers d'hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n'a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward... son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s'est toujours tenu à des années-lumière de distance d'elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s'adoucir pour devenir un allié... tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu'elle doit vraiment passer à l'action et mettre son coeur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?

Disons les choses très clairement : “Love on the brain” est un copié-collé de “The love hypothesis”, à quelques détails près. Ce qui ne l’empêche pas d’être une très bonne lecture ! Cela dit, tout y est : l’environnement scientifique, le comportement maladroit et timide du personnage féminin, les rebondissements qui rythment le récit, et surtout les descriptions physiques du personnage masculin. Levi est en tout point conforme à ce qu’Ali Hazelwood dépeignait au sujet d’Adam ! Est-ce vraiment une mauvaise chose ? Certes, ces répétitions peuvent devenir lassantes, mais personnellement je n’en ai pas été dérangée : j’ai ouvert ce livre pour y trouver une relation douce et attendrissante et c’est ce que j’ai ressenti ! Je me suis totalement laissée entraîner par Bee et Levi, ces deux gros cerveaux qui mettent toute leur énergie dans ce qui semble être le projet de leur vie - projet qui finit même par captiver le lecteur.

Ce qui est clair - en plus d’avoir su créer des personnages tout simplement adorables - c’est que l’autrice a saisi toutes les facilités à portée de main pour construire son roman. A vrai dire, le fil directeur et les péripéties qui attendent nos protagonistes sont clairs comme de l’eau de roche ! D’emblée nous devinons ce que l’autrice nous réserve. Cette conversation amicale sur Twitter ? N’en dites pas plus. Le comportement de Levi vis-à-vis de Bee ? Aussi évident à comprendre que deux et deux font quatre. La surprise du dernier quart du roman ? La réponse est sous nos yeux. Tous ces exemples justifient l’absence d’innovations dans cette romance… toutefois les pages se tournent à une vitesse folle et on ne peut s’empêcher de vouloir lire encore un chapitre. Et vous savez très bien ce que cela signifie !

Bref, voici un autre roman d’Ali Hazelwood qui fut englouti à la vitesse de l’éclair. C’est en grande partie dû aux personnages si adorables, aux réflexions féministes insufflées par l’autrice, et à son écriture joyeuse. Quel plaisir de parcourir cette romance attachante, née d’une relation ambigüe mais toujours bienveillante. Evidemment, l’environnement scientifique apporte sa touche d’originalité, malgré un scénario peu surprenant. Il me tarde de pouvoir découvrir le prochain roman de l’autrice.

+ l'addictivité du récit

- trop de similitudes avec The love hypothesis