Les sirènes de Malibu | Avis en demi-teinte pour ce récit pourtant intriguant


Après les succès “Daisy Jones & the six” et “Les sept maris d’Evelyn Hugo”, je ne pense pas qu’il soit encore nécessaire de présenter Taylor Jenkins Reid. Ayant beaucoup aimé les deux précédents romans, c’était pour moi une évidence de lire “Les sirènes de Malibu”. Il se pourrait toutefois que ma lecture m’ait fait déchanter…

Malibu, 27 août 1983. La fête annuelle de Nina Riva est l'événement le plus attendu de l'année à Malibu. Star du show-biz, politique ou serveuse au drugstore du coin, tout le monde rêve d'être invité, car ce n'est pas seulement la fête la plus notoirement décadente de toute la côte Ouest, c'est aussi l'occasion d'approcher les Riva. Nina, Hud, Jay et Kit, non contents d'être les enfants du chanteur qui fait vibrer l'Amérique, sont eux-mêmes un modèle de succès. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont talentueux et ont le monde à leurs pieds. Mais sous le vernis des apparences se cachent bien des secrets.
Si à minuit la fête bat son plein,au matin, le passé sera venu frapper à la porte des Riva et leur manoir de verre au sommet de la falaise sera en feu.

Qu’on se le dise, “Les sirènes de Malibu” n’est pas désagréable à lire - loin de là, même. Avec brio, l’autrice tisse sa toile autour de ses nombreux personnages - les enfants Riva et leur entourage - et referme peu à peu le spectre des événements, jusqu’au point culminant du récit. Avec en plus son prologue surprenant et mystérieux, Taylor Jenkins Reid s’assure de notre attention jusqu’à la fin du récit. De fait, les page se tournent facilement, les heures défilent sans qu’on s’en aperçoive pendant que le voile du passé se déchire.

Les enfants qui grandissent avec de l'argent n'ont pas la moindre idée de son existence. Mais ceux qui grandissent sans comprennent vite que c'est l'argent qui contrôle et alimente tout.

Oui mais voilà… il m’a cruellement manqué de l’émotion pour que je sois réellement enivrée par ma lecture. Evidemment, les personnages et leur histoire sont touchant, mais je me suis senti concernée et non pas émue. J’avais de l’intérêt pour leur sort mais je n’étais pas captivée. Je lisais rapidement les chapitres, mais je ne ressentais rien à travers la plume de l’autrice. Toutes ces petites choses ont leur importance, et conclusion, j’ai eu seulement l’impression de lire le roman et non pas d’être totalement immergée dedans.

Bref, “Les sirènes de Malibu” est un récit qui captive par sa construction, sans toutefois présenter une plume transcendante. L’époque et son ambiance sont particulièrement bien retranscrites, mais c’est sans doute au détriment des émotions transmises par les personnages. Il s’agit à ce jour du roman de Taylor Jenkins Reid qui m’a le moins convaincu. Par contre, je suis bien curieuse de découvrir “Carrie Sotto is back” puisque ce personnage intervient déjà dans le roman !


Ma note : 3/5


Les sirènes de Malibu | Taylor Jenkins Reid
lu en septembre 2024 aux éditions 10 18

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Créé par Pauline LF. Fourni par Blogger.