Celle que je cherchais | Récit d’un abandon


Il est rare que j’abandonne des livres… Encore plus quand ces derniers me donnent très envie. Mais voilà, au bout d’une centaine de pages passées dans “Celle que je cherchais”, le constat était là : ce roman n’est pas du tout fait pour moi.

Noah a 18 ans, un physique d’asperge et (absolument) aucune aptitude sociale. Alors, la rentrée à la fac de droit, il la sent mal : crouler sous les devoirs, galérer financièrement, boire des litres de café et ne pas réussir à s’intégrer, il n’envisage rien d’autre. Jusqu’à Armelle. Insaisissable, lunatique et fêtarde, elle est tout ce qu’il n’est pas. Sauf qu’il en tombe irrémédiablement amoureux…

Cela fait des années que je suis abonnée au compte Instagram de Cassandre Lambert et je prends grand plaisir à la suivre, d’abord pour ses chroniques littéraires, puis pour ses premiers pas en tant qu’autrice et maintenant en tant que romancière à succès. C’est tellement inspirant de la voir grandir dans son parcours professionnel ! Alors forcément, j’avais envie de découvrir ses écrits. J’étais intriguée par toutes ses publications, car j’apprécie la fantasy (duologie “L’antidote mortel”), la mythologie (duologie “L’empire des femmes”) et le contemporain (”Celle que je cherchais”). C’est dans ce dernier que j’ai choisi de me plonger.

Et soudain, toutes les chansons d’amour se sont mises à parler d’elle.

Une petite explication du contexte du roman s’impose - puisque justement, c’est ce qui m’a poussé à lâcher l’affaire. “Celle que je cherchais” est une immersion totale dans la vie étudiante, en commençant par la découverte du campus étudiant, les cours magistraux et l’autonomie nécessaire pour traverser les semestres. Cassandre Lambert décrit parfaitement le sentiment de liberté totale que représentent les études supérieures, tellement important qu’il en devient parfois effrayant. Elle dépeint la réalité qui n’est pas toujours glorieuse : les logements minuscules, les cours ennuyants, la cantine bruyante et les repas répugnants.

Jusque là, ayant vécu des expériences similaires, j’étais plutôt en phase. Malheureusement, j’ai nettement moins accroché au lâcher-prise transmis par le personnage d’Armelle, qui incite clairement le timide Noah à fumer, boire et se droguer. Une philosophie de vie qui m’a fait grincer des dents, par son manque de nuance et de recul. Certes, ce n’est pas un argumentaire que fait Cassandre Lambert en faveur de ce mode de vie, mais je n’ai tout simplement pas eu envie de continuer avec un récit dans lequel il était mis en avant. Je considère qu’il n’y a aucun intérêt à se forcer pour lire, et je commençais à le faire… alors j’ai préféré arrêter.

Je veux rester près de toi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Peu importe que tu n'aies pas envie de sortir, ni de parler. Même rester des heures à regarder un plafond blanc à côté de toi me paraît plus enviable que la vie là-dehors, j'ai lancé en désignant le cimetière, l'horizon, le monde tout entier.

Bref, c’est un beau loupé comme j’en lis peu, mais c’est ainsi. Attention, le roman n’est pas mauvais, simplement pas fait pour moi ! C’est plus par décalage avec les personnages et leur envie que j’ai abandonné, que par désintérêt de la plume de l’autrice. Je tenterai ma chance avec un autre roman de Cassandre Lambert, qui compte désormais un autre roman à sa bibliographie : “Atalante” !

Ma note : abandon


Celle que je cherchais | Cassandre Lambert
publié aux éditions Didier Jeunesse

1 commentaire:

  1. Dommage, mais ça arrive parfois. Je te souhaite une bien meilleure lecture avec le livre suivant :)

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Créé par Pauline LF. Fourni par Blogger.