Je lis donc je suis

Pour la première fois de ma vie, j’ai testé le Festival du livre de Paris ! Contrairement au SLPJ, ce salon est peu mis en avant sur les réseaux sociaux littéraires que je suivais. Mais en vieillissant, je me suis rendu compte qu’il m’intéressait tout autant ! J’ai vraiment décidé au dernier moment de m’y rendre et j’y ai finalement passé un très bon weekend. Je vous propose donc ce petit compte rendu si vous n’avez pas pu vous y rendre !

💸 L’entrée est payante : la billetterie affichait 5€ pour le samedi et 9€ pour le dimanche. Le ticket est gratuit sous conditions (étudiants, moins de 25 ans…). De plus le ticket que vous prenez comporte une heure d’entrée : attention à ça car les personnes qui vérifiaient les tickets étaient rigoureux sur ce point ! Cela dit, cela permet de fluidifier les entrées et ce n’est pas plus mal.

🎟️ Les sacs ne sont pas vraiment vérifiés ; il y a un premier passage pour la sécurité et ensuite, si vous ne faites pas attention, vous entrez directement dans le festival… en oubliant de déclarer vos propres livres et la pastille indiquant que vous n’avez pas à les payer. Heureusement, j’ai pu sortir pour aller récupérer le sésame, et retourner dans le salon juste après. Pour information on n’avait le droit à deux livres personnels seulement… Je trouve ça trop peu - mais c’est toujours mieux que certains stands du SLPJ qui imposaient un achat pour accéder à une dédicace ! D’ailleurs, pour continuer sur la comparaison au SLPJ, j’ai préféré le lieu du Festival de Paris : il se déroulait au Grand Palais éphémère, juste en face de la Tour Eiffel (rien que ça) et le lieu était agréable puisque très haut de plafond et illuminé par la lumière naturelle. Bien moins étouffant que les murs noirs du SLPJ.

📚Les stands étaient organisés d’une façon originale et sympathique sur papier mais bien moins navigables en pratique ! Dès qu’il y avait un peu de queue autour d’un stand, ce dernier était inaccessible et ceux autour compliqués à atteindre. Heureusement, quelques coins du Festival étaient pensés pour faire la queue ; autour des estrades et dans les ailes du Palais. Vous l’aurez compris j’ai plutôt apprécié l’organisation des lieux. Il y avait énormément de monde à déambuler mais on pouvait sans problème se trouver un coin (ou même des espaces en plein milieu) vides de monde pour respirer.

Après un réveil à 5h15, un train à 6h, une arrivée à Massy à 8h20, autant vous dire que j’étais déjà bien fatiguée ! J’ai fait un arrêt chez le couple d’amis qui m’hébergeaient pour le weekend, et finalement mon amie est venue avec moi au Festival. Comme on a papoté tranquillement en prenant le petit déjeuner, on n’est pas arrivées très tôt au Grand Palais… Il devait être autour de 11h30. Résultat : j’ai dû speeder pour ne pas louper la première dédicace que j’avais notée ! 😂⏰

En effet, je tenais absolument à rencontrer Maud Ventura (présente jusqu’à 12h !), fabuleuse autrice de “Mon mari”, que j’ai lu et adoré en février. C’était un plaisir de pouvoir échanger avec elle ; souriante, aimable et facile d’accès, j’ai adoré lui dire ce que j’avais pensé de son roman. Spoiler alert : son prochain ne tardera pas à voir le jour ! 👀 (bon, elle m’a même donné la date exacte, mais l’information n’étant pas encore officielle, je ne sais pas si j’ai le droit de le dire…)

➡️ ma chronique

La pause déjeuner était l’occasion pour faire le tour des stands, découvrir toutes les maisons d’édition présentes et l’organisation des dédicaces : certaines avaient lieu sur le stand de la ME, d’autres sur de grandes estrades en hauteur. J’ai été happée par le stand de Gulf Stream et leurs belles éditions… résultat, j’ai craqué pour le premier tome de Mystic Flown, une saga que j’ai très peu vue passer sur les réseaux sociaux. La couverture est magnifique ; le résumé parle de magie et de robots : un mélange assez inédit qui j’espère me plaira ! L’autrice était présente et il n’y avait aucune attente, donc j’étais contente de prendre son roman.

Peu avant 14 heures, j’ai été faire la queue au niveau du stand de L’iconoclaste pour y rencontrer Titiou Lecoq ! Oui oui, je l’avais déjà vue au SLPJ mais c’était pour faire dédicacer le génialissime “Les grandes oubliées”. Cette fois-ci, je venais pour acheter son petit dernier, une fiction appelée “Une époque en or”. J’ai hâte de le découvrir ! La cerise sur le gâteau, c’est qu’à force de louer son essai, j’ai fini par convaincre mon amie de prendre “Les grandes oubliées” 🥳

➡️ ma chronique des Grandes oubliées

Ensuite, sur conseil de Damien (@damschronicles sur Instagram), j’ai acheté “The royal coven”, qui était en avant-première sur le salon, avec la présence de son autrice, Juno Dawson. Encore une fois, il n’y avait aucune attente pour la dédicace, ce qui m’a vraiment étonnée ! Je suppose que la nouveauté (du roman, et du label de l’édition) expliquent cela. Par contre… je trouve l’édition collector assez moche - les couleurs sont hyper criardes. Vous en pensez quoi ?

- Mickaël Brun-Arnaud : l’auteur du renommé “Mémoires de la forêt” affichait une file d’attente qui m’a parue interminable, je n’ai pas eu le courage d’attendre pour qu’on m’explique finalement qu’il n’y avait pas de place,

- Ava Vivalda : même chose, son roman “Porcelaine sous les ruines” m’intéressait beaucoup, mais la file d’attente était super longue,

- David Foenkinos : j’avais adoré “Charlotte” et j’aurais adoré rencontrer l’auteur ! Au vu de mes expériences précédentes, j’ai voulu prendre de l’avance. La dédicace était à 16h mais à 15h30 la file était déjà remplie… encore une fois j’ai été découragée et ai préféré ne pas tenter.

Ce fut donc la fin de la première journée du Festival !

Après une soirée à la tournure, comment dire… imprévue, et un léger mal de tête (hum hum), je suis finalement arrivée à 11h30 sur le Festival - comme la veille finalement, mais cette fois-ci j’étais seule. Ma cible : la conférence autour du féminisme et de l’amitié, dont les trois intervenantes étaient Camille Toffoli, Martine Delvaux, et bien évidemment Titiou Lecoq (si vous n’aviez pas encore compris que je trouve cette autrice passionnante…). Bref, la conversation était intéressante et dynamique, cela m’a donné envie de découvrir les romans de Martine Delvaux que je ne connaissais absolument pas. Affaire à suivre !

Juste après la conférence j’ai fait l’acquisition de l’essai “S’engager en amitié” de Camille Toffoli : sur Instagram, il avait été chaudement recommandé par Marie (@marieparledelivres). Je n’avais pas réalisé avant d’assister à la conférence que l’autrice était présente au Festival donc c’était une bonne surprise ! D’ailleurs, anecdote amusante : Camille Toffoli m’a dit que mon prénom, Pauline, était plutôt répandu au Québec mais que c’était un prénom de personne âgée 😂

Après ça, nous étions en pleine pause déjeuner et la majorité des auteurices avaient déserté les stands ; les dédicaces qui m’intéressaient reprenaient vers 15 ou 16 heures… un peu trop loin pour moi. J’ai donc fait un dernier tour du salon et je suis partie pour retrouver une autre amie (ben oui il faut rentabiliser les déplacements sur Paris ahah !).

Ce fut donc la fin du Festival pour moi !